01. Une génération « éco-responsable »
Le drame écologique est au cœur de leurs préoccupations. De jeunes activistes prennent position et incarnent « le pouvoir vert de la jeunesse », Greta Thunberg en tête. Le réchauffement climatique (41%), la disparition d’espèces végétales et animales (39%) les préoccupent mais leur dé-consommation est encore relativement déclarative selon l’étude Crédoc pour l’ADEME 2019.
02. Une génération qui cultive la culture en ligne
Particulièrement bien équipée, la Génération Z considère bien souvent l’accès à Internet comme nécessaire à l’intégration en société. Les réseaux sociaux sont le lieu de débat public de la jeune société civile. La plateforme TikTok, s’est par ailleurs imposée comme le canal d’expression des Z, passant par le chant, la danse, et la mise en scène exacerbée de soi, quitte à mettre parfois en compétition son « moi numérique » avec celui des autres. En deux ans, le géant chinois a fait des adolescents ses premiers utilisateurs à 90%. Les jeunes se sentent à la fois accro aux réseaux sociaux (15%), ne peuvent pas s’en passer (44%) mais considèrent que leur génération se porterait mieux (61%) si elle se déconnectait davantage. La culture se consomme aussi en ligne, avec des programmes audiovisuels principalement consommés sur les plateformes de SVOD, territoire très bataillé. L’industrie des jeux vidéo ne cesse par ailleurs de croître.
03. OK boomer : une génération dans la défiance
La « Gen Z » fait généralement preuve de défiance face aux institutions et aux politiques qu’elle juge responsables des crises économiques et sociales actuelles. Elle assiste à la montée des nationalismes dans de nombreux pays (Brésil, Europe de l’Est…) qui menacent de modifier l’ordre politique mondial. Cette génération ne se bat pas par nostalgie des Trentes Glorieuses, qu’elle juge en partie responsable des dérives actuelles du monde, mais en vue de construire un futur plus souhaitable.
04. Une génération exposée à de multiples violences
La Génération Z grandit dans une société dont les violences sont multiples, qu’il s’agisse de l’accès à l’emploi, aux soins, au logement, mais aussi des attaques terroristes ou des violences policières. L’agora offerte par les réseaux sociaux a également contribué à mettre en lumière des violences jusqu’ici masquées : féminicides, harcèlement et agressions sexuelles avec #MeToo etc. Un contexte qui exige une adaptation constante aux situations.